Création-récréation
|
----------
|
Eté 2009
|
||||
Les Revues | |||||
|
|||||
-
PASSAGES n°16 (mai-juin 2009) : Attentes illusoires
Dessins, collages, poèmes
chaque numéro
de Passages en est bourré parce que tousnosjourssontunpoème.
Le n°16 accueille Claire Ceira, qui chante "Le trou de l'être",
Ivar Ch' Vavar ("treize inspiratrices, première série),
Bruno Gerb ("Vive la jeunesse !", le Petit théâtre
de Pascal Lenoir, Bernard Barbet, Christophe Esnault, Thomas Vinau,
Antoin Dufeu, Christophe Manon, et bien sûr des extraits des "Evangiles
bleu-nuit" de Christian Edziré Déquesnes, maître
d'uvre de Passages.
|
|||||
-
MICROBE n°54 (juillet-août 2009) + Trop rien de
Co errante Coup
de cur pour ce numéro de Microbe, ne me demandez
pas pourquoi, je ne dirai rien. Ce n'est pas à cause de Jean
L'Anselme. Ce n'est pas à cause de Sophie de Bellefroid. Ce n'est
pas à cause de B., qui n'apparaît pas dans ces pages. C'est
peut-être à cause d'Éric Dejaeger, qui fait circuler
ce Microbe en toute impunité. Ce n'est pas à cause
de Jean-Marc Flahaut. Ce n'est pas à cause de Thomas Grison.
Ce n'est pas à cause d'André Stas
et j'en oublie
C'est peut-être à cause d'eux tous ensemble que j'ai particulièrement
aimé ce numéro. En supplément, poèmes et
textes courts de Co errante qui s'est exprimée jusqu'à
présent uniquement sur "un blog qu'elle a récemment
fermé pour des raisons personnelles".
|
|||||
|
|||||
|
|||||
|
|||||
- SUPERIEUR INCONNU Numéro spécial sur le désir (premier semestre 2009) On ne peut attribuer qu'au hasard objectif la convergence de thème entre ce numéro de Supérieur Inconnu et la Nouvelle Revue Moderne, les choix respectifs ayant sans doute été effectués bien antérieurement à leur parution. Je suis encore loin d'avoir épuisé la déclinaison très riche que nous offre ici la revue de Sarane Alexandrian. Ce sera un des mes plaisirs de lecture de l'été.
|
|||||
Recueils | |||||
|
|||||
- Trashaïkus, d'Éric DEJAEGER "Il y a des matins qui sentent le café & le pain grillé, où le rire des enfants accompagne le tintement des petites cuillères dans le pot de pâte à tartiner au chocolat, & le léger frottage cadencé du couteau à beurre sur les tartines de pain grillé, & le chat qui se frotte aux bas des pyjamas encore chauds d'une nuit passée au lit. Puis un jour on se rend compte qu'il y a des matins qui sentent le sapin. Des matins qui fleurent la vie grillée. Dès lors, plus personne ne songe à rire. Certes, nul n'est besoin d'en faire des tartines, mais il faut toutefois le savoir : un jour ou l'autre, on est tous chocolat " Tel est le propos des haïkus que nous offre Éric Dejaeger, qui pousse cette forme brève jusqu'au grincement. Échantillons : forêt
bucolique usagers râleurs
|
|||||
Livres | |||||
- K.B. Keith BARNES de Jacqueline Starer (édition bilingue) Édité une première fois en 1987 par Maurice Nadeau, le récit de Jacqueline Starer trouve de nouveaux lecteurs grâce aux éditions d'Écart, qui viennent aussi de rééditer l'uvre de Keith Barnes. Poésie fulgurante, amour fou contrarié par l'irruption de la mort Loin des complaisances de l'autofiction, Jacqueline Starer magnifie les moments magiques et tragiques de sa rencontre avec Keith Barnes. Enjeux minuscules à l'échelle de l'histoire du monde, mais majeurs dans celle d'une vie. On ne peut être sensible à la poésie de l'amour sublime et ignorer K.B.
|
|||||
- Avis de Passage, de José MILLAS-MARTIN : (Illustration de Danilo Roméro). "Avis de passage, quel meilleur titre que celui-là pour nous incliner à plus d'humilité, pour nous reconduire à ce que nous sommes : de révocables passants", note Gérard Cléry dans son avant-propos. Dans le prolongement d'une uvre qui n'est pas sans complicités avec celle de Jean L'Anselme, José Millas-Martin porte sur le parcours d'une longue vie et sur la cruauté du monde un regard plein de sensibilité et d'ironie. De l'accident du travail subi à seize ans ("Ma main imprimée"), à la mémoire des soldats assassinés par la République ("Six cents hommes fusillés pour l'exemple") et jusqu'aux reflets que renvoient les regards des autres à un homme âgé ("Regards"), les occasions ne manquent pas de faire provision de lucidité. Ces poèmes sont autant de "moments retenus par la manche" qui débouchent sur des désarrois crépusculaires avec l'écriture comme recours. Mais pas d'illusions ! Nos photos disparaîtront comme nous. Nous n'écrivons pas pour la postérité, "celle-ci nous montre son cul d'asticot en ricanant et nous indique la sortie de secours". Face à l'approche du néant, puisqu' "on ne possède rien, jamais, qu'un peu de temps" (Guillevic, Montaigne, Sénèque ), occuper le présent et ses instants, à la façon des "mauvaises herbes vagabondes terreurs des jardin, sauvages, arrogantes mais libres". En bonus, cette devise qu'il faudrait afficher partout, comme les "tableaux-maximes" d'autrefois : "L'abus de la connerie quotidienne est dangereux pour la santé. Sachez la consommer avec modération."
|
|||||
|
|||||
PHIL FAX
|
|||||