Je traverse le Saint-Laurent, impeccable
circonstance pour écrire des nouvelles en France.
Alors du regard je scrute le fleuve.
Pas de petit rorqual, pas de commun, pas de bleu, pas à bosse
; pas de béluga, de phoque commun, gris ou du Groenland ;
ni de baleine noire ou à bec, de marsouin commun, de dauphin
à nez blanc ou à flancs blancs ; ni de globicéphale
noir de l'Atlantique.
Guettons du moins le cachalot macrocéphale, observé
régulièrement dans l'estuaire.
On s'imaginerait bien affronter le Moby Dick de Melville et Perec
Maudit Bic !
Le stylo à bille est tombé en panne au milieu de la
carte postale et du fleuve.
|